Hua, tu as entendu ? Aujourd’hui pas mal de diplômés de licence vont dans des écoles professionnelles pour apprendre des compétences pratiques afin de trouver un emploi. Cette nouvelle est vraiment surprenante.

Oui, un collègue en a parlé avec moi l’autre jour. En fait, même avec une licence il est difficile de trouver du travail maintenant. Les entreprises préfèrent les gens qui ont des compétences pratiques. Par exemple, à l’Institut Professionnel Ferroviaire de Zhengzhou, 90% des diplômés entrent dans le système ferroviaire, avec un emploi stable et respectable.

Mais certains internautes trouvent ironique que « réussir le concours d’entrée à 600 points pour finir avec un diplôme technique » et doutent même que les diplômes perdent de leur valeur. Penses-tu que cette tendance inversée affecte l’équité de l’éducation ?

Je pense que cela reflète les changements de la demande du marché. La société a besoin de talents avec « compétences + connaissances », et non de personnes qui savent seulement passer des examens. Comme dit le proverbe : « Avec un métier en main, on ne craint pas la faim. »

De plus, les cours universitaires sont parfois trop théoriques et ne suivent pas l’évolution des industries. À l’inverse, les écoles techniques sont proches des besoins du marché. Des filières populaires comme le transport ferroviaire ou les nouvelles énergies affichent un taux d’emploi très élevé.

C’est vrai. Beaucoup de mes étudiants envient maintenant les élèves des écoles professionnelles, pensant qu’ils trouvent plus facilement un bon emploi. En réalité, tant qu’on continue à progresser, peu importe le diplôme, on peut avoir un bon développement.

Il semble que « l’obsession du diplôme » ne fonctionne plus. À l’avenir, la société valorisera davantage les compétences pratiques et l’expérience. Nous devons aussi rappeler aux enfants de ne pas se focaliser uniquement sur le diplôme : ce sont les capacités qui comptent.